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  • Haïti ne pourra pas être sauvé

    »Le pays se meurt! » Un environnement en crise Quand j’ai appris que la route Laboule – Taras – Saint Roc – Diquini est rouverte, je reprends après 8 mois la Route Nationale #2 (RN2) vers Carrefour pour aller à Port-au-Prince. Sur mon passage, tout me paraît étrange et surtout une transformation dégradante de la réalité. Léogane est dévasté par la pluie des 2 et 3 juin 2023. Mais, le comble est le tort qui est fait aux passagers et à la cité d’Anacaona, en ornant d’ordures les deux côtés de la RN2, au niveau du pont jeté sur La Rouyaune. En progressant vers Gressier, ça commence à corser et davantage encore plus on progresse vers Mariani. La RN2 est remplie en plusieurs endroits de monticules d’alluvions. Une rue ou un ravin qui débouche perpendiculairement à la RN2 devient un exutoire. Les montagnes déversent ses terres, à cause de la colonisation anarchique de leurs pentes par des constructions de toutes sortes au su et au vu des autorités. Celles-ci non seulement consentent à ce crime, mais aussi laissent les chaussées enfouies sous les décombres et en mauvais état, rendant la circulation difficile avec son cortège de poussière. C’est aussi une partie des alluvions et des déchets qui va polluer le fonds marin et détruire tant sa flore que sa faune. Le Lambi Club est devenu méconnaissable et que dire du site de décharge de Carrefour, sur la route des rails, de couleur noirâtre qui fume. Un drame plus profond Derrière tout cela se jouent le drame du centralisme de Port-au-Prince, faisant écran au projet de la décentralisation inscrit dans la Constitution du 29 mars 1987 et, par conséquent, le manque d’opportunités d’emplois et de services en provinces, le délaissement de l’agriculture paysanne et la dégradation de l’environnement, l’exode rural massif, le manque d’offre publique et privée de logements à la portée du plus grand nombre. Se pose aussi la question de la sécurité des investissements. Brusquement, on ne peut plus accéder à sa construction, sa maison qui perd de la valeur ou son magasin à délocaliser à cause de la dégradation de l’environnement, de l’insécurité, des gangs, de la pollution de toute sorte, de l’incivilité, de la négligence ou démission des autorités et du venin politique qui rend aveugles les leaders et les dirigeants qui mettent au second plan toute notion de services à la communauté. Des atouts Le pays se meurt, alors qu’il possède de nombreux atouts qu’il pourrait mettre en valeur pour créer de la richesse et des emplois. C’est le cas par exemple pour le secteur touristique qui est resté paralyser à cause de l’insécurité et du problème de déplacement, alors que tout est là : installations touristiques, ressources naturelles (soleil, plage, grotte, paysage diversifié, par exemple), sites historiques, patrimoine culturel et artistique, etc. Savez-vous que grâce à ses plages, ses chutes d'eau et ses montagnes, Haïti a été placée 48e plus beau pays dans le monde devant la Suède, le Panama et 140 autres États dans ce classement (CLASSEMENT ACTUEL D'HAITI SUR LE PLAN TOURISTIQUE). Des opportunités Mais, en même temps, il faut noter que la crise actuelle fait remonter à la surface certaines opportunités non exploitées ou non mises en valeur jusqu’ici. L’observation de certains faits qui tissent le quotidien montre que la population est prête pour le grand virage, tout en déplorant le fait qu’il est trop abusé. Par exemple, les gangs pratiquent le péage, un outil financier utilisé dans d’autres pays pour construire et entretenir des infrastructures routières et faciliter la circulation des gens et des biens. Il en est de même pour le carburant. Si on analyse la façon dont le gouvernement d’Ariel Henry est arrivé à sa fin, le peuple montre que là aussi il répond à l’appel. Comme l’a fait le Costa Rica, on aurait pu concevoir un fonds pour financer la restauration de l’environnement, en particulier la reforestation, à partir d’une taxe sur le carburant. Le cas actuel de la RN2 à hauteur du pont de La Digue (Petit-Goâve), menacé de destruction imminente par les alluvions de la plus prochaine pluie, risquant en même temps d’isoler au moins 3 départements (Sud, Nippes, Grand-Anse) et la commune de Petit-Goâve, montre que les bassins versants ici et ailleurs ont besoin d’être traités pour protéger les infrastructures de services et les populations. Conclusion Tout ça n’est pourtant que la partie émergée de l’iceberg, qu’on ne saurait résoudre sans un retour normal à l’ordre constitutionnel et sans des dirigeants tant légitimes et compétents que responsables et engagés. Il est grand temps de recentrer la balle, en vidant sur notre propre terrain nos contentieux historiques qui ont différentes ramifications, notamment d’ordre : tribal et ethnique, linguistique et territorial, idéologique, économique et stratégique, national et international, voire de couleur n’en déplaise à Jean Jacques Accaau, pour qui : « Nèg rich se milat, milat pòv se Nèg ». Cette grande vérité est toutefois loin d’épuiser la question de couleur qui reste le talon d’Achille de l’unité nationale. Elle tranche plutôt sur le paraître à travers des alliances stratégiques, mais non réellement sur le sentiment d’appartenance quand les intérêts particuliers de caste prennent le dessus. Du fait de cela, on peut nager dans la consanguinité ou l’inceste, voire le libertinage entre ses semblables de couleur et de race, indépendamment du rang social, au lieu d’opter pour la mixité sociale. C’est certainement après avoir traité ces questions litigieuses et créé l’apaisement social indispensable qu’on pourra sérieusement s’entraîner ensemble et aligner l’équipe capable de faire renaître Haïti. Abner Septembre Port-au-Prince, le 7 juillet 2023

  • Crise du logement : certains "snowbirds" n'ont pas le choix

    Vous trouvez que les snowbirds sont chanceux de passer l’hiver au soleil ? Eh bien détrompez-vous. Pour certains Québécois, ce n’est pas une question de confort, c’est tout simplement une question de survie. C’est le cas d’Yves Viens. Au micro de Benoit Dutrizac, ce « snowbird forcé » l’a avoué : à plus de 1000 $ par mois, il n’a tout simplement pas les moyens de se louer un appartement. En vivant dans sa roulotte, il réussit à minimiser les frais mensuels pour vivre une retraite digne de ce nom. Selon lui, il est loin d’être le seul dans sa situation. Il estime qu’il y a 1200 campings au Québec qui composent avec une situation comme celle-là. Et encore, M. Viens se considère chanceux, lui qui a travaillé dans le milieu de la santé. « J’ai contribué à une retraite, mais certains dans mon camping vivent seulement avec les retraites québécoises et canadiennes », a-t-il déploré. Pour lui comme pour bien d’autres, une roulotte au Québec l’été et du camping au soleil l’hiver, c’est une réalité, et avec l’inflation, c’est un phénomène qui risque de prendre de l’ampleur.

  • 🤟 Nos ancêtres, les Chinois / Our ancestors, the Chinese 🤟

    Non seulement les chinois sont passés par l'Alaska, mais c'est ceux (de souche) du sud qui ont émigré en Amérique. À savoir, la chine du nord partage la même frontière avec la Russie, donc les chinois du nord mélangé avec les russes sont plus pâle que ceux du sud plus basanés. Cependant, les blancs et les noirs qui ont pris le goût de fêter, chanter et danser sur le territoire des autres, ne voudront se séparer de cette Amérique prospère en rendant les clés. ‐----- Not only did the Chinese pass through Alaska, but it was those (ethnic) from the south who emigrated to America. Namely, northern China shares the same border with Russia, so the northern Chinese mixed with the Russians are paler than the more swarthy southern ones. However, the whites and blacks who have acquired the taste of celebrating, singing and dancing on the territory of others, will not want to separate themselves from this prosperous America by handing over the keys.

  • En Haïti, «on est passé d’une crise profonde à une crise aiguë»

    [BOULEVERSANT, OUI, MAIS HAÏTI EN PERDITION N'A QU'À S'EN PRENDRE QU'À LUI-MÊME. LES EXILÉS ME SOUTIENNENT PUISQUE NOUS SOMMES PARTIS À CAUSE DE CE RÉGIME CORROMPU.] En Haïti, «on est passé d’une crise profonde à une crise aiguë» Avec la fermeture du plus grand hôpital du pays, l’assaut par les gangs des deux plus grandes prisons du pays, ainsi que l’attaque de l’aéroport Toussaint-Louverture et de l’académie de police de Port-au-Prince, la crise en Haïti s’est aggravée d’un cran. Pendant que les groupes armés menacent d’en arriver à une « guerre civile qui conduira à un génocide », les jours du premier ministre, Ariel Henry, sont comptés. C’est ce que croit Henri-Paul Normandin, ex-ambassadeur du Canada en Haïti (2010-2013) et fellow à l’Institut d’études internationales de Montréal. En proie à une crise sans précédent, Haïti peut-il tomber plus bas ? Malheureusement, oui. Parce que si les gangs continuent à semer le chaos, la violence est susceptible d’augmenter. Et ça peut mener pratiquement à un arrêt des activités économiques au sens large. Quand il n’y a plus de pétrole, il n’y a pas d’électricité. Quand il n’y a pas de sécurité, il n’y a plus de distribution d’eau et la production agricole ne peut pas se faire ou être acheminée dans le pays. Ensuite, la distribution de l’aide humanitaire risque d’être compromise si les ports et l’aéroport sont bloqués. La situation était déjà très mauvaise il y a quelques semaines, et on arrive à un tournant. Ce n’est pas un cliché, c’en est vraiment un. On est passé d’une crise profonde à une crise aiguë. Qu’est-ce qui fait que la situation s’est aggravée autant ? En Haïti, situation politique et situation sécuritaire vont souvent de pair. La crise actuelle s’explique par deux aspects : conjoncturel et structurel. Sur le plan conjoncturel, il y a eu l’arrivée d’Ariel Henry au pouvoir après l’assassinat de Jovenel Moïse. Ariel Henry, dont la légitimité a toujours été très contestée, s’est révélé inepte dans l’exercice de ses fonctions. Il n’a rien réalisé, n’a pas de vision ni de capacité de mobilisation. Son bilan est tout à fait nul.

  • Haiti, 22 avril 1971 | Jean-Claude Duvalier prête serment à l’âge de 19 ans

    Haiti, 22 avril 1971 | Jean-Claude Duvalier prête serment à l’âge de 19 ans ; le véritable chef de l’État est sa mère Simone, assistée des dinosaures du régime À la mort de son père, François « Papa Doc » Duvalier, alors qu’il n’avait que 19 ans, Jean-Claude Duvalier, « Baby Doc », lui a succédé à la présidence à vie d’Haïti, mais il est malheureusement décédé en octobre 2014 alors qu’il n’était plus président. « Président à vie » il a prêté serment le 22 avril 1971, mais le véritable chef de l’État était sa mère, assistée par les dynausores du régime. Après le mariage de Baby Doc, le pouvoir réel a été exercé par son épouse, Michele Bennett, selon les déclarations de l’ancien ministre Roger Lafontant à la presse internationale.

  • La Chine d'avant et d'aujourd'hui

    La Chine blanchi d'aujourd'hui n'est plus celle d'avant. Vous le constatez comme moi. En effet, cette crise profonde les pousse à en vouloir toujours plus puisque c'est bien vue et tolérée comme étant la normalité parce que c'est plaisant aux yeux de certains. C'est ce qu'ils souhaitent, alors donnons leurs, c'est l'état d'esprit véhiculée. Par conséquent, nous pâtissons tous de ce phénomène dommageable, destructif et culpabilisant à cause de sa gravité. Ce faisant, c'est contraire aux règles de la diversité de la nature.

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