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- Aux Etats-Unis, des mouchards découverts dans des équipements chinois pour panneaux solaires
En démontant des équipements lors d'une inspection de sécurité, des experts américains ont découvert plusieurs dispositifs de communication non répertoriés dans des onduleurs pour panneaux solaires fabriqués par la Chine. Ces composants, qui seraient utilisés pour modifier les paramètres ou éteindre les onduleurs à distance, pourraient endommager les infrastructures énergétiques voire provoquer des black-out. Les onduleurs pour panneaux solaires pourraient représenter une sérieuse faille de sécurité, révèle Reuters dans une enquête publiée ce 14 mai. Alors qu'ils réalisaient une inspection du réseau, des experts américains ont découvert des dispositifs de communication clandestins, non répertoriés, dans des onduleurs fabriqués par la Chine. Ces convertisseurs d'énergie sont utilisés pour relier des panneaux solaires (mais aussi les éoliennes) au réseau électrique. Des composants qui pourraient contourner les pare-feu pour onduleurs De manière générale, les opérateurs publics ayant recours à des onduleurs installent des pare-feu afin d'éviter une quelconque communication avec le fabricant. Or les composants découverts pourraient permettre de contourner ces pare-feu et de modifier les paramètres des onduleurs, voire même d'éteindre ces appareils ou de désactiver les systèmes énergétiques. Ceci pourrait avoir de lourdes conséquences sur le réseau énergétique d'un pays, qui pourraient être endommagé ou déstabilisé. Pire encore, ces activités pourraient provoquer des pannes de courant à grande échelle. C'est la première fois que de tels équipements sont découverts dans des onduleurs fabriqués par la Chine. L'une des sources proches du dossier a néanmoins indiqué que ces derniers mois, des radios cellulaires avaient été découvertes dans les batteries de plusieurs fournisseurs chinois. Le nom des fournisseurs chinois impliqués et le nombre d'onduleurs concernés n'a pas été communiqué. Le ministère américain de l'Énergie entend améliorer la transparence autour de la provenance des produits. Un marché très concentré, dominé par la Chine Le marché des onduleurs, largement dominé par la Chine, est très concentré : d'après le cabinet de conseil Wood Mackenzie, les dix premiers fournisseurs d'appareils en 2022 représentaient 86% de part de marché. Les deux plus importants, les chinois Huawei et Sungrow, totalisaient à eux deux 52% de ce marché. Le choix est alors d'autant plus restreint, en particulier aux États-Unis, où les équipements de Huawei sont interdits depuis 2019. Les parlementaires américains tentent de trouver des solutions pour réduire leur dépendance aux équipements chinois. En début d'année, deux sénateurs ont déposé une proposition de loi visant à interdire au ministère de la Sécurité intérieure d'acheter des batteries de six sociétés chinoises (BYD et CATL, notamment) à partir d'octobre 2027. Le texte est actuellement étudié en commission. Des interdictions similaires pour les onduleurs chinois devraient suivre. Certains fournisseurs d'électricité, dont le plus important en Floride, ont écarté tout onduleur provenant de Chine.
- Une vidéo montre pour la première fois au monde un glissement de faille provoqué par un séisme
Le séisme, d'une magnitude de 7,7 à 7,9, a lieu près de Mandalay, à la limite entre les régions de Sagaing et de Mandalay. D'après l'USGS, l'épicentre est situé à 22,013° de latitude nord et 95,922° de longitude est. L'hypocentre se trouve sur une faille décrochante dextre à une profondeur de 10 à 35 km. La durée de rupture est d'environ 90 secondes. Le choc principal est suivi d'une réplique de magnitude de 6,4 à 6,7, douze minutes plus tard. Le séisme a causé la mort de 5 449 personnes, 11 404 personnes ont été blessées, 545 sont disparues. Les dommages matériels sont très importants. Le centre de recherche allemand en géosciences de Potsdam (GFZ) envoie rapidement plusieurs alertes par courrier électronique. Cette information est suivie, 26 minutes plus tard, par une première estimation des dommages par le Quake Loss Alert for Response and Mitigation (QLARM) de la fondation ICES. PAGER (Prompt Assessment of Global Earthquakes for Response) fournit également des estimations des dommages. La localisation des répliques, fournie par l'USGS, permet d'estimer l'extension de la rupture et d’affiner le calcul de QLARM.